Nos Solutions Basse Vision
La basse vision, un handicap au quotidien
La basse vision, ou malvoyance, entraîne des difficultés pour voir, même avec ses meilleures lunettes. Elle peut également être associée à une réduction du champ visuel.
Pour certains, la dégradation importante de leur acuité visuelle ne peut plus être compensée par des lunettes de vue. Pour d'autres, les symptômes sont la baisse de leur sensibilité aux contrastes ou une diminution de leur vision périphérique. Dans tous les cas, le quotidien devient alors difficile, car les gestes courants demandent beaucoup d'efforts, et sont compliqués voire impossibles à réaliser seul : lecture, écriture, reconnaître un visage, se déplacer sans heurter les objets environnants...
La basse vision est un handicap, elle réduit l'autonomie !
Quelques chiffres
- Selon l’OMS, la basse vision correspond à une acuité visuelle inférieure à 3/10 et supérieure ou égale à 1/20 du meilleur œil avec la meilleure correction portée.
- Près de 2 millions de Français sont touchés par la basse vision.
- Les plus de 50 ans sont les plus affectés. Comme d'ici 2040, plus d’1 Français sur 3 aura plus de 60 ans, la basse vision est un véritable enjeu de santé publique.
Les pathologies en cause
La basse vision touche majoritairement des personnes de plus de 50 ans, mais aussi des personnes de tous âges atteintes de maladies oculaires. La malvoyance peut avoir plusieurs origines :
- Les Dégénérescences Maculaires Liées à l’Âge (DMLA), premières causes de handicap visuel chez les plus de 50 ans, entraînent une perte de la vision centrale donc de la vision des détails, et causent des difficultés à effectuer des tâches précises. 1,3 millions de Français seraient touchés et le chiffre pourrait doubler d’ici 2040.
- La rétinite pigmentaire, pathologie génétique correspond à une diminution progressive du champ de vision et peut mener à la cécité. La rétinite pigmentaire touche actuellement 35 000 Français.
- La rétinopathie diabétique est développée par les patients atteints de diabète. Elle est la conséquence d’une détérioration des vaisseaux sanguins qui irriguent la rétine. Elle peut aboutir à la cécité. Selon l’Observatoire de la Prévention de la Cécité (OPC), au bout de 15 ans de diabète, ~10% des patients seraient malvoyants, ~2% seraient aveugles, soit 1000 cas de cécité en France par an.
- Le glaucome est une pathologie dégénérative liée à l’augmentation de la pression oculaire, qui entraîne une destruction du nerf optique et provoque le rétrécissement progressif du champ visuel, laissant aux personnes atteintes une vision tubulaire. Non traitée, elle peut aboutir à la cécité. Le glaucome toucherait 1 million de Français et 400 000 d’entre eux l’ignoreraient.
- La cataracte est une maladie liée au vieillissement de l’œil, précisément du cristallin qui devient opaque. Le malade a l’impression d’avoir un voile devant les yeux, sa vision des contrastes diminue fortement. La cataracte se corrige facilement dans la plupart des cas, grâce à un implant remplaçant le cristallin.
- Les décollements de la rétine peuvent apparaître après un traumatisme rétinien, une maladie oculaire ou en conséquence de certaines très fortes myopies. Déchirée, la rétine se décolle ensuite en provoquant des pertes de vue partielles ou totales.
Ces pathologies peuvent être d’origine congénitale, héréditaire, accidentelle, dégénérative... Certaines peuvent être prévenues par un dépistage précoce.
En résumé, la basse vision peut se traduire par un ou plusieurs symptômes :
- perte de la vision centrale
- tâches dans le champ visuel
- vision en tunnel
- sensibilité accrue à la lumière
- perte du champ visuel
- vision floue même avec lunettes
- perte de la sensibilité aux contrastes
Dès l’apparition d’un de ces symptômes, consulter d'urgence un ophtalmologiste.
Lui seul pourra pratiquer un examen complet et permettra de diagnostiquer les causes de la basse vision. Dépistées à temps, la plupart des pathologies évolutives de l’œil peuvent être ralenties à l'aide de traitements médicamenteux ou chirurgicaux.
Par ailleurs, il est important de préserver ses yeux et d’adopter des gestes de prévention dès le plus jeune âge : se protéger des rayons nocifs (UV du soleil et lumière bleue des écrans) en portant des lunettes aux traitements adaptés, pratiquer une activité physique et respecter une alimentation équilibrée afin de prévenir l’apparition de surpoids, facteur aggravant du diabète. Plusieurs études démontrent également que le tabac augmente considérablement le risque de développer une DMLA.
Les solutions techniques pour aider la personne malvoyante
En fonction de la déficience visuelle et de la demande (lecture, couture, cinéma, cuisine...), diverses aides visuelles sont envisageables, destinées à augmenter le confort et aider la personne malvoyante dans l'organisation de sa vie personnelle comme professionnelle :
Les verres filtrants
Les verres filtrants sélectifs diminuent les éblouissements, augmentent les contrastes et améliorent le confort. Grâce à leurs matériaux et leurs teintes spéciales, ils sélectionnent une partie du flux lumineux et protègent des ultraviolets. Ils sont efficaces à l’intérieur sur la lumière artificielle : télévision, écran, éclairage magasin... comme à l’extérieur sur la lumière du soleil et la réverbération.
Les loupes
Les loupes à main, ergonomiques, à poser, sur pied, articulées, avec ou sans éclairage permettent de lire ou relever une information en apportant le grossissement nécessaire.
Les loupes électroniques
Les vidéo-agrandisseurs et loupes électroniques, fixes ou portables, sont dotés d'une caméra autofocus et d'un écran vidéo. Ils permettent d’obtenir un très fort grossissement sans déformation et une image toujours nette. Le grossissement est réglable, les couleurs de fond et de texte sont modifiables pour un meilleur contraste.
Les aides complémentaires pour mieux vivre le quotidien
Téléphones à grosses touches, lampes à intensité et température de couleur réglables, miroirs grossissants...